(...) Que serait la ZAD sans cette aide logistique de sympathisants, qui soutiennent la cause de préservation de cet environnement « mais n’ont plus l’âge pour ça » ? Un artisan dépose des restes de matériel de construction et du bois de chauffe, des maraîchers bio offrent régulièrement des cagettes de fruits et légumes, un boulanger les fournit en pain et, ce soir-là, un couple venu de de Valence leur apporte « une marmite de soupe, de la gnôle et [leurs] meilleurs voeux ». (...)
Nils explique cette très grande méfiance :
« Je deviens parano parce que je crains une infiltration, car les enjeux de notre (...)